Difficile de prendre en défaut le Galaxy Note 3 qui est selon nous la meilleure phablette du moment. Nous l’avons testée en même temps que la montre Galaxy Gear 3 et la 4G de Bouygues Telecom.
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Une fois n’est pas coutume, lesandroides.net teste aujourd’hui une phablette, c’est-à-dire un appareil à mi-chemin entre téléphone mobile et tablette. Possédant un Galaxy Note de première génération (sorti fin 2011), j’étais particulièrement curieux de voir le chemin parcouru en moins de deux ans.
Un format très allongé (ratio 16/9 oblige)
Un dos en plastique moulé imitation cuir
Design et prise en main : poids et épaisseur revus à la baisse
Avec une taille d’écran de 5,7 pouces, on pourrait s’attendre à une largeur incompatible avec une bonne prise en main. En réalité, le ratio de l’écran (16/9 contre 16/10 pour le premier Galaxy Note) et l’étroitesse des bords latéraux du Note 3 sont synonymes de largeur très raisonnable. Même les petites mains pourront tenir la phablette sans risquer l’élongation digitale. Le Note 3 a en outre progressé en finesse et en poids par rapport aux Note 1 et 2. Avec 168 g et 8,3 mm d’épaisseur, il n’est vraiment pas encombrant. Seule ombre au tableau : sa hauteur, en particulier quand il est dans une poche de jean. Le surprenant dos en imitation cuir avec surpiqûres est censé faire haut de gamme. En réalité, il est en plastique moulé. Je préférais le plastique brillant des précédents modèles mais c’est une question de goût. Le très épais cerclage en aluminium est en revanche assez réussi.
4G de Bouygues Télécom : un confort comparable au Wifi
Pour ce test du Galaxy Note 3, nous avons utilisé une carte microSIM 4G prêtée par Bouygues Télécom, à laquelle nous consacrerons un article complet. Mais nos premières impressions sont excellentes. La latence quand on surfe sur le web ou quand on synchronise les e-mails est sensiblement équivalente à celle du Wifi, c’est-à-dire difficilement mesurable tant elle est faible. Nos premiers transferts de données ont montré une vitesse tantôt inférieure tantôt supérieure au Wifi, selon le lieu (en 4G) et selon la distance par rapport à notre borne Wifi. Mais globalement, le confort d’utilisation de la 4G se révèle comparable à celui d’une box ADSL, et très supérieur à celui de la 3.5G.
Son étroitesse permet une bonne prise en main
Le stylet se range est plus facile à ranger
Fluidité du système et des applications : un sans-faute
Lorsque j’ai reçu mon Galaxy Note 1 il y a deux ans, je le trouvais d’une rapidité incroyable par rapport à ma tablette Galaxy Tab 10.1 de première génération. Mais aujourd’hui, c’est le Galaxy Note 3 qui m’impressionne. On a beau naviguer convulsivement dans les écrans Android, lancer de multiples applications, accéder à des pages web assez lourdes, on détecte rarement des ralentissements, qui sont en réalité dus aux mauvais temps de réposne de certains sites web. D’ailleurs, le benchmark Antutu montre des performances record dans tous les domaines (2D, 3D, calculs, transfert de données…).
Ecran : une résolution supérieure aux capacités d’un œil humain
Un écran 1920 x 1080 pour une taille de 5,7 pouces = densité record
La même photo d’écran dont on a zoomé une zone
Sur un écran si petit, la résolution full HD (1920 x 1080 pixels) rend les pixels complètement invisibles, même pour les meilleurs yeux. Il faut une bonne loupe pour parvenir à les distinguer. En technologie Amoled, cet écran affiche des couleurs éclatantes et sa luminosité, poussée au maximum, permet une lecture correcte en plein soleil. Bref, c’est un sans-faute. Sur la photo d’écran ci-dessus, si la version zoomée (à droite) parait floue, c’est en réalité la photo de la 2 CV qui n’est pas parfaitement nette. C’est l’objectif de l’appareil photo (un Canon EOS 50D) qui est en cause et non l’écran du Note 3, qui ne pixellise absolument pas mais se contente d’afficher une photo imparfaite.
Test de la Galaxy Gear : une montre connectée séduisante mais encore immature
Durant deux semaines, nous avons testé le Galaxy Note 3 en même temps que la montre connectée Galaxy Gear, les deux appareils étant connectés en Bluetooth. La Gear s’est révélée séduisante d’un point de vue matériel : confort, écran lumineux et bien défini, mode tactile réactif, caméra intégrée correcte. La partie logicielle est globalement bien conçue mais à notre sens immature. Les écrans ne sont pas suffisamment personnalisables et le nombre d’applications est encore restreint. Même imparfait, son système de notification rendra service aux utilisateurs compulsifs de smartphones, prêts à dépenser 300 €.
| A LIRE : test complet de la Galaxy Gear sur i-montres.net |  |
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Capteurs vidéo et Haut-parleurs : entre la moyenne et la médiocrité
Avec ses 13 Mpixels, L’APN arrière fait un bond par rapport aux Galaxy Note 1 et 2 (8 Mpixels). Le rendu est bon en forte luminosité mais devient très bruité en faible luminosité. C’est une constante sur les capteurs de smartphones mais le problème empire souvent quand le nombre de pixels augmente, alors que la taille physique du capteur reste la même. C’est ici le cas. En mode vidéo, on peut filmer en ultra HD, soit 3840 x 2160 pixels. La Webcam frontal se contente d’un 2 Mpixels quand même synonyme de fullHD. On s’en contentera pour le Chat vidéo, à condition de bien s’éblouir le visage car ce capteur non plus ne supporte pas les faibles luminosités. Avec un seul haut-parleur situé sur la petite tranche inférieure du Note 3, l’effet stéréo n’existe pas. Pour regarder un film, il faudra impérativement utiliser des écouteurs ou un casque. Il reste que ce haut-parleur s’en sort plutôt bien.
Test Antutu : Galaxy Note 3, des performances records
Avec un indice global de 36099 points, le Galaxy Note 3 est l’appareil Android le plus rapide que nous ayons testé. À titre de comparaison, un Galaxy S4 ne dépasse pas 24400 points. Le Snapdragon 800 et les 3 Go de mémoire vive du Note 3 lui permettent de faire également mieux que la tablette HP SlateBook X2, qui atteint 30846 points grâce à sa puce nVidia de dernière génération (Tegra 4). Le Note 3 s’en sort particulièrement bien en graphisme 3D, en transfert de données (port USB) et en accès à la Ram. Pour interpréter et comparer ces résultats avec ceux d’autres tablettes et phablettes, consultez notre tableau comparatif des performances des tablettes.
Connectique : un port microUSB 3.0 théoriquement plus rapide
Une épaisseur de 8,3 mm et une tranche généreusement cerclée d’aluminum
Connecteur microUSB 3.0, haut-parleur et rangement du stylet
Le connecteur microUSB 3.0 est plus large que les ports microUSB classiques mais il est rétro-compatible. Sa partir droite comporte en effet un connecteur microUSB 2.0 qui permet d’échanger des données et de recharger la batterie avec un câble standard. Tandis que le câble microUSB 3.0 permet des transferts et une recharge plus rapides. Enfin en principe, car dans les deux cas, nous avons mesuré 23 s pour le transfert d’un fichier de 701 Mo, soit 30,5 Mo/s. Ce qui reste le meilleur taux de transfert que nous ayons mesuré jusqu’à présent.
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Applications et multimédia : Android 4.3 enrichi à la sauce Samsung
Samsung est l’un des très rares constructeurs d’appareils Android à enrichir significativement le système Android. On trouve pêle-mêle : la surcouche TouchWiz, un lecteur vidéo particulièrement polyvalent, un gestionnaire de fichiers (dont la dernière version prévisualise certains contenus) ou l’assistant vocal S-Voice. De plus, sur la gamme Note, Samsung ajoute un environnement système et applicatif complet destiné à exploiter le stylet S-Note. Cet environnement a en outre récemment été complété par de nouvelles fonctions, comme la reconnaissance de l’écriture manuscrite ou la fonction Air Command (à laquelle nous avons consacré un article), qui permet par exemple de faire apparaître des mini-applications flottantes.
Autonomie : 2,5 jours en utilisation normale, 3 semaines en veille
L’autonomie se révèle légèrement meilleure que celle du premier Galaxy Note. Avec le Note 3, on atteint deux jours et demi en utilisation normale, avec la 4G et le Wifi activés en permanence. La consommation en veille se révèle particulièrement bonne, l’autonomie pouvant dépasser 3 semaines.
Résumé
Le Galaxy Note 3 tutoie la perfection
Difficile de trouver un quelconque défaut au Galaxy Note qui atteint une certaine perfection. C’est du moins la vérité en cette fin 2013. Si l’on veut vraiment chercher la petite bête, certains estimeront que le design du dos (en plastique moulé simili-cuir) est discutable. D’autre part, le capteur vidéo délivre des images très bruitées en faible luminosité et le haut-parleur unique interdit tout effet stéréo. Mais le seul véritable défaut de cette phablette, c’est son prix.
| On a aimé | On n’a pas aimé |
|---|---|
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Meilleurs prix pour le Galaxy Note 3
Galaxy Note 3 vs Galaxy Note 1 et 2
| Galaxy Note 3 | Galaxy Note 2 | Galaxy Note 1 | |
|---|---|---|---|
| Système | Android 4.3 | Android 4.2 | Android 4.1 |
| Taille d’écran | 5,7 pouces (16/9) | 5,5 pouces (16/9) | 5,3 pouces (16/10) |
| Résolution d’écran | 1920 x 1080 pixels | 1280 x 720 pixels | 1280 x 800 pixels |
| Processeur | Snapdragon 800 (quatre coeurs à 2,3 GHz) | Exynos 4 (quatre coeurs à 1,6 GHz) | Double coeur 1,4 GHz |
| Mémoire de travail | 3 Go | 2 Go | 1 Go |
| Mémoire de stockage | 32 Go | 16 ou 32 Go | 16 ou 32 Go |
| Autonomie (mesurée) | 2,5 jours en utilisation normale, 3 semaines en veille. | NC | 1,5 à 2 jours en utilisation normale |
| Webcam en façade | 2 Mpixels | 1,9 Mpixels | 2 Mpixels |
| Caméra arrière | 13 Mpixels | 8 Mpixels | 8 Mpixels |
| Réseau | Wifi, 4G | Wifi, 3G | Wifi, 3G |
| Connectivité | MicroUSB, cartes microSD, Bluetooth 4.0 | MicroUSB, microSD, Bluetooth 3.0 | MicroUSB, microSD, Bluetooth 3.0 |
| Poids | 168 g | 180 g | 178 g |
| Epaisseur | 8,3 mm | 9,4 mm | 9,65 mm |
| GPS | Oui | Oui | Oui |
| Boussole | Oui | Oui | Oui |
| Prix | A partir de 580 € | soldé vers 400 € | à partir de 200 € (d’occasion) |
| Où acheter ? |  |
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Vous n’appréciez pas le dos, mais pour moi, l’intérêt est surtout d’avoir un plastic moussé qui ne prend pas les traces de doigt et qui est certainement moins sensible qu’un plastic dur aux rayures.
On peut apprécier ou pas les surpiqures, mais elles sont finalement assez discrètes et l’essentiel n’est pas là.
Au final, on peut penser que l’appareil traversera mieux le temps (par contre, pour le cerclage – qui n’est pas en aluminium! – il faudra faire très attention).